Dans un roman en prisme, Isabelle Pandazopoulos ressuscite la figure énigmatique d’Anna Freud, un personnage loin de la dogmatique héritière que l’histoire de la psychanalyse a trop souvent mise en avant et pionnière de la clinique des enfants.
Une image d’Épinal fait d’Anna Freud la gardienne du temple de son père Sigmund Freud, la continuatrice, celle qui, arc-boutée sur les dogmes paternels, se serait battue bec et ongles pour sacraliser son œuvre. Le père de la psychanalyse l’avait surnommée son « Antigone », et une photo bien connue, prise dans les Dolomites en 1913 et la montrant à son bras, semble lui donner raison.

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