Comment naissent les chefs-d’œuvre ? C’est un peu la question qui sous-tend toute l’intrigue du roman de Sheila Kohler qui, dans Quand j’étais Jane Eyre, s’attaque au mythe Brontë.
Manchester, 1846, une jeune femme veille son père, un vieux clergyman qui serait devenu aveugle s’il n’avait été opéré de la cataracte. Elle couvre d’une écriture serrée, presque illisible, les pages d’un cahier, intriguant médecins et infirmières.
Le lecteur assiste à la rédaction des premières pages de Jane Eyre – dont on ne saurait trop recommander la relecture.
Au fur et à mesure qu’elle élabore son intrigue, Charlotte voit affluer les souvenirs. Son frère Branwell, leur création partagée du romanesque royaume d’Angria, mais surtout la déchéance de ce frère trop aimé qui deviendra, sous la plume de notre auteur naissant, l’affreux John Reed, le tortionnaire de Jane Eyre. Un médecin bienveillant devient le modèle du bon M. Lloyd qui prête assistance à Jane…
- See more at: http://www.ecoledeslettres.fr/blog/litteratures/quand-jetais-jane-eyre-de-sheila-kohler/#sthash.0sdBoa7R.dpuf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire