https://soundcloud.com/ecole-des-loisirs/paroles-de-passeurs-stephane-labbe-nous-parle-des-br-fables-de-florian
Instruire les hommes, certes ! Mais l’animal n’a-t-il que cette fonction didactique dans la fable ? La sensibilité de l’auteur le conduit au-delà du topos et c’est bien à l’animal, en tant qu’être vivant qu’il s’intéresse. Représentation anthropomorphisée (« La Carpe et les Carpillons »), l’animal ne cesse de s’interroger sur sa valeur aux yeux de l’homme et ce questionnement permet de mettre en scène le théâtre de la cruauté sociale tout en portant les valeurs des lumières.
1. Florian et la poétique de la fable ;
2. La fable et le jeu de l’anthropomorphisme, étude de « La Carpe et les Carpillons » et de l’illustration de Grandville ;
3. La question de rapport de l’homme à l’animal dans les fables de Florian, étude comparée de quatre fables ;
4. Quand l’animal porte les valeurs des Lumières ;
5. La fable et le jeu de l’anthropomorphisme : quand la monde animal reflète les travers de l’humain : « Le Chat-huant et le philosophe ».
[1] On utilisera l’édition de l’école des loisirs, Florian, Fables, coll. Classiques, 2009, rééd. 2019.
https://nrp-lycee.nathan.fr/sequences/lhomme-et-lanimal-dans-les-fables-de-florian/
Avec La Saga Harry Potter - La magie de la narration, chez Third éditions, les auteurs, David et Lucas Torrès ont voulu composer une somme de référence sur l’œuvre de JK Rowling, l’objectif étant affiché par le sous titre : mettre en évidence la « magie de la narration » dans les aventures d’Harry Potter.
Et c’est
effectivement dans cette analyse des procédés narratifs et de l’extrême
cohérence d’une œuvre foisonnante que réside la force de ce gros ouvrage. Les
auteurs démontrent de façon convaincante l’existence d’une architecture secrète,
fondement d’un ouvrage dont la rédaction s’est échelonnée sur plus de dix ans
(le premier tome est publié en 1997, le dernier en 2007).
Le chapitre
1, « Harry Potter à l’école des sorciers », montre par exemple que
les sept épreuves que traversent les héros, dans le premier tome, sont autant
de mises en abyme des intrigues que développeront chacun des sept titres de la
saga. Utilisant des méthodes qui rappellent la critique structuraliste, les
auteurs montrent aussi que les sept tomes obéissent à un principe de
composition en miroir, le toma 4 (La Coupe
de feu) servant de pivot à l’ensemble de la saga. « Le quatrième volume occupe une place bien
particulière au sein de la sage Harry Potter, étant donné qu’il en incarne le
centre exact. Il est le point médian qui sépare en deux l’intégralité du cycle
avec, d’un côté, l’âge de l’innocence, et de l’autre d’âge adulte (tomes cinq à
sept) ». Convoquant des motifs et situations bien précis, les tomes 1
et 7 se répondent, de même que les tomes 2 et 6 ou 3 et 5.
https://www.ecoledeslettres.fr/la-saga-harry-potter-essai-sur-larchitecture-secrete-de-loeuvre/