Gaston Bachelard disparaissait il y a un peu plus de cinquante ans, léguant à la postérité une œuvre singulière, composite, aussi diffuse que sa prodigieuse imagination.
On distingue généralement, dans cette œuvre, un versant épistémologique qui intéresserait les scientifiques et un versant, disons « critique » (pour simplifier les choses), qui concernerait la littérature.
C’est une erreur car l’œuvre de Bachelard repose sur une profonde unité.
Relisons les premières lignes de La Psychanalyse du feu : « Il suffit que nous parlions d’un objet pour nous croire objectifs.
Mais par notre premier choix, l’objet nous désigne plus que nous ne le désignons… » L’objectivité est-elle toujours nécessaire, voire seulement possible ?
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