La réédition dans la collection « Lutin poche » de l’école des loisirs, du Blanche-Neige de Josephine Poole et Angela Barrett offrira au professeur de sixième le sujet d’une magnifique introduction à l’étude conjuguée du conte et de l’image.
Le scénario reprend fidèlement la trame du conte de Grimm. Les puristes reprocheront peut-être à Josephine Poole, se fondant sur les arguments de Bettelheim, d’avoir un peu trop rationalisé l’intrigue. Ce ne seront qu’esprits chagrins insensibles à la beauté d’un ensemble qui parvient à susciter l’inquiétude en nimbant l’histoire d’une aura romantique et gothique engageante et raffinée.
L’écriture s’avère simplement actuelle. Josephine Poole est revenue au scénario initial dans la mesure où elle a su restituer les situations répétitives que le film des studios Disney avait gommées – les trois visites de la méchante belle-mère chez les nains notamment. Et tout un chacun sait que la répétition est partie intégrante du bonheur de lire et entendre des contes.
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Révision
La plupart des articles (traductions exceptées) ont été révisés au cours de l'automne 2014, d'où certains anachronismes au regard de la date de publication.
samedi 26 octobre 2013
vendredi 25 octobre 2013
« La Bobine d’Alfred », de Malika Ferdjoukh
C’est dans des circonstances dignes d’une comédie américaine qu’Harry Bonnet se retrouve à Hollywood.
Son père, cuisinier et cinéphile averti, a réussi à se faire embaucher par une grande star du muet, Lina Lamont – pour mémoire, Lina Lamont est l’héroïne de Singing in the rain –, qui les a emmenés, lui et son fils, à Hollywood.
Nous sommes en 1964, le jeune Harry reconnaît que son anglais « n’en mène pas large » dans ce Hollywood tout entêté de sa propre gloire.
Il découvre avec stupeur le luxe des villas de star, l’ampleur des rues et des paysages.
Le roman prend donc les allures d’un récit initiatique. Mais très vite le lecteur comprend que l’intérêt réside ailleurs.
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samedi 5 octobre 2013
"Autoportrait" de Man Ray
Le Bulletin officiel du 14 mars 2013, qui spécifiait l’entrée au programme de littérature de terminale des Mains Libres, le recueil de dessins de Man Ray illustrés par Éluard, suggérait à titre de piste bibliographique la lecture de l’Autoportrait du même Man Ray. L’ouvrage, publié un an après sa parution en anglais (Self Portrait, 1963) chez Robert Laffont, est désormais réédité chez Actes Sud et constitue de fait une excellente introduction à l’extraordinaire ébullition artistique de l’entre-deux-guerres.
Man Ray y retrace d’abord son parcours d’artiste éclectique dans le New York d’avant les années folles, puis de photographe dans le Paris avant-gardiste des années 20 et 30, il évoque enfin son retour à Paris (et à la peinture) après la deuxième guerre mondiale.
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