No coward soul is mine
No trembler in the world's storm-troubled sphere
I see Heaven's glories shine
And Faith shines equal arming me from Fear
O God within my breast
Almighty ever-present Deity
Life, that in me hast rest,
As I Undying Life, have power in Thee
Vain are the thousand creeds
That move men's hearts, unutterably vain,
Worthless as withered weeds
Or idlest froth amid the boundless main
To waken doubt in one
Holding so fast by thy infinity,
So surely anchored on
The steadfast rock of Immortality.
With wide-embracing love
Thy spirit animates eternal years
Pervades and broods above,
Changes, sustains, dissolves, creates and rears
Though earth and moon were gone
And suns and universes ceased to be
And Thou wert left alone
Every Existence would exist in thee
There is not room for Death
Nor atom that his might could render void
Since thou art Being and Breath
And what thou art may never be destroyed.
Emily Brontë, The EJB manuscript, (1846, pour le poème cité).
Nulle lâcheté en mon âme
Qui ne saurait trembler en ce monde tourmenté d’orages.
Je vois briller les splendeurs du Ciel
Comme brille la Foi qui me fortifie contre la Peur.
O Dieu en mon sein
Omniprésente, toute-puissante Déité
Vie qui en moi repose
Comme je trouve, invincible Vie, force en Toi.
Vaines sont les mille croyances
Qui agitent le cœur des hommes, indiciblement vaines,
Sans plus de valeur que l’herbe morte
Ou que l’écume légère sur l’océan sans fin
Pour immiscer le doute en une âme
Si bien arrimée à ton Infinité
Si sûrement ancrée
Au roc inaltérable de l’Immortalité
De cet amour qui tout étreint
Ton Esprit anime les années éternelles
Là-haut, Il se propage et protège,
Il change, soutient, défait, crée et fait croître
Si Terre et lune avaient disparu
Si les soleils et l’univers cessaient d’exister
S’il ne restait que toi seul
Toute existence serait en toi.
Il n’est nulle place pour la Mort
Nul atome que sa force ne puisse d’anéantir
Puisque tu es l’Etre et le Souffle
Et que ce que tu es ne peut être détruit