Faut-il célébrer Pierre Benoit ? Oui. Parce qu’il avait le génie de l’intrigue.
Longtemps les œuvres de Pierre Benoit furent rangées dans la case «roman d’aventure». C’était le réflexe d’un public qui ignorait qu’Albert Thibaudet avait refusé l’amour aux aventuriers.
Sahara, Liban, Irlande, Mongolie, Pierre Benoit a promené ses héros éperdus dans tous les coins du monde, mais l’aventure le cédait toujours bien vite à la fascination pour la femme.
Jung ne s’y est pas trompé qui voyait en Antinéa (l’héroïne de L’Atlantide) l’image même de son archétype féminin. Malgré cela, l’intrigue, l’art de raconter une histoire resta toujours la priorité pour Pierre Benoit.
Le cinquantenaire de la mort de l’auteur a conduit son éditeur historique, Albin Michel, à publier, sous de magnifiques couvertures illustrées par Floc’h (le créateur de bande dessinée), et préfacés par des romanciers contemporains (Éric-Emmanuel Schmitt, Amélie Nothomb…) quelques-uns des plus grands succès de Pierre Benoit, Axel, Mademoiselle de la Ferté …
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