Avec L’Enfant et le savoir, Martine Menès, s’interroge pertinemment sur le concept de « rapport au savoir ».
À la fois objet et processus, le « rapport au savoir » se voit défini comme « l’ensemble des relations affectives, cognitives, psychiques, pratiques que le sujet confronté à la nécessité d’apprendre entretient avec les objets de la connaissance du monde qui l’environne ».
Cette définition posée, on comprend aisément, le rôle du désir dans les processus d’apprentissage : « Pas de savoir sans désir », fait remarquer la psychanalyste.
L’essai va dès lors recenser les obstacles qui entravent les processus d’acquisition du savoir, parasités par des motifs refoulés, transmis parfois d’inconscient à inconscient. Martine Menès appuie sa démonstration sur des exposés de cas cliniques concrets mais aussi sur des exemples littéraires (Duras, Grimbert, Barbery…) qui pondèrent agréablement la réflexion psychanalytique.
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