Morte à trente ans, auteure d’un unique roman, Wuthering Heights (Les Hauts de Hurle-Vent en français) publié en 1847 et qui demeura longtemps dans l’ombre d’un autre chef d’œuvre, le Jane Eyre de sa sœur Charlotte, Emily Brontë est longtemps demeurée un mystère.
Aujourd’hui sa silhouette fantomatique errant à jamais dans l’immensité de l’âpre lande où elle a situé la sombre intrigue de son roman, fait partie du folklore que des milliers de touristes vont, chaque année, chercher à Haworth, le village où elle a passé la quasi-totalité de sa brève existence.
L’Emily des biographes et essayistes
Dans un pays qui s’est enthousiasmé pour le mythe du poète maudit soigneusement élaboré par Verlaine, son double féminin d’outre-Manche ne pouvait que rencontrer le succès.
La première traduction de Wuthering Heights, le roman d’Emily Brontë, est due à Téodor de Wyzewa (1) qui dans une longue préface cherche à percer les mystères de l’auteur de ce livre si étrange, qu’il a choisi d’intituler Un amant.
http://actualites.ecoledeslettres.fr/litteratures/emily-bronte-en-france/#more-27947
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